Geodis

Un « Shared Data Language » open source au service d’une logistique plus souveraine et durable

Geodis et ses enjeux

  • Traçabilité des flux logistiques
  • Optimisation des opérations
  • Souveraineté des acteurs
  • Décarbonation du secteur
  • Obtention de financement et d’un portage institutionnel du projet

Notre approche

  • Formalisation de la contribution d’un projet data et IT aux enjeux business pour GEODIS
  • Modélisation de l’écosystème français, européen, mondial de la logistique comme base de réflexion tactique
  • Promotion du projet auprès de cet écosystème

Les bénéfices

  • Validation du projet en interne
  • Financement institutionnel obtenu
  • Projet inscrit dans les feuilles de route de transformation de la logistique au niveau national

Les enjeux

Créer un « Supply Ecosystem » grâce à un standard open source de partage des données logistiques

Le secteur de la logistique mondial est marqué par un contexte de transformation digitale à grande vitesse pour répondre à des enjeux de traçabilité et d’optimisation des flux de bout en bout. Les grands leaders du secteur tentent d’imposer à marche forcée leurs standards technologiques à un maximum d’acteurs, sur fond de lutte pour la propriété des données logistiques au niveau mondial, avec des risques de positions hégémoniques. Ce contexte menace autant la souveraineté des plus petits acteurs qu’il induit des enjeux géopolitiques importants lié à la capacité de certains pays à contrôler et influencer les flux logistiques pour leurs intérêts propres.

GEODIS, acteur français important de la logistique, innove depuis deux ans avec un projet visionnaire nommé le ‘Shared Data Language for All’. Il s’agit à la fois d’un méta modèle de données et d’un standard technologique open source permettant à chaque acteur, quel que soit la technologie qu’il utilise, de partager automatiquement et d’exploiter des données logistiques, dans une logique de supply ecosystem : à tout moment, les acteurs de la logistique auront une visibilité des marchandises, des flux et des ressources logistiques disponibles pour pouvoir reconfigurer en temps réel leurs opérations en optant pour le meilleur partenaire dans l’écosystème à l’instant T, et sortir d’une logique de contractants à contractants.

Notre approche

Une modélisation tactique de l’écosystème de GEODIS pour accélérer l’adoption du Shared Data Language

Pour accélérer l’adoption de ce standard et crédibiliser son caractère open source au service de l’intérêt général, GEODIS, société privée, avait besoin de le faire porter par d’autres acteurs, notamment institutionnels. Il fallait par ailleurs le faire adopter à une échelle nationale, puis européenne et enfin mondiale.

Nous avons mis en lumière les enjeux de performance opérationnelle, de performance environnementale et de souveraineté auquel le projet répondait en préfigurant les usages métier que ces nouvelles capacités techniques permettaient de supporter. Ce travail a été mené en collaboration avec le CSOA, le service logistique des Armées, qui avait mené un projet équivalent à son échelle pour faciliter les opérations logistiques.

Nous avons ensuite collaboré avec les équipes de GEODIS à la modélisation de l’écosystème d’acteurs privés, publics, autour des enjeux auquel répondait le projet. Cette modélisation a servi à la fois de support de valorisation du projet mené par GEODIS dans sa dimension sociétale et de base de réflexion tactique pour créer les synergies indispensables au portage institutionnel du projet à plus grande échelle. Ces travaux ont donné lieu à des échanges avec les acteurs institutionnels comme l’AIT (agence innovation transport), de la DGITM (Direction Générale des Infrastructures, des Transports et des Mobilités).

Les bénéfices

Un portage et un financement du projet porté au niveau institutionnel

Le premier jalon clé pour le projet a été de franchir les étapes de validation interne. La projection des bénéfices business pour GEODIS et des cas d’usage métier permis par le projet ont contribué à l’atteinte de ce premier objectif.

Le projet Shared Data Language For All a ensuite bénéficié d’un financement dans le cadre du 4e programme d’investissement d’avenir.

Le besoin d’interopérabilité des acteurs de la logistique et de construction d’un langage de données commun pour permettre cette interopérabilité est désormais compris par les instances gouvernementales. Le projet figure ainsi dans la feuille de route Données & Numérique du Secrétariat Général à la Planification Ecologique comme un projet clé pour accélérer la décarbonation de la logistique.

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